CHRONIQUES DE PRESSE |
Au sujet de l'album "Tambours sans Trompettes" JAZZMAN N° 125 juin 2006 TH 8 Tambours sans Trompettes ***Frappant Réunis à l'initiative du label nancéien EMD les Etonnants Messieurs Durand), les quatre percussionnistes de THERMOSTAT 8 utilisent batteries, vibraphone, xylophone, casseroles, calebasses, tambour d'eau, cajon et bien d'autres pour produire une musique traversée par des souvenirs de gamelans, de cloches du Jura, de rock progressif ou de Steve Reich. Le vibraphoniste Jacques Tellitocci apporte un sens brillant de l'improvisation qui se rattache assez précisément au jazz et la Kalimba peut à l'occasion jouer le rôle d'une basse. Servi par une prise de son et un mixage remarquables, l'univers sonore ainsi obtenu est somptueux et le quatuor excelle aussi bien à développer les combinaisons les plus virtuoses qu'à provoquer une véritable addiction rythmique chez l'auditeur éberlué. Un groupe à suivre absolument, en disque et sur scène. Nicolas Brémaud
JAZZ MAGAZINE N° 570 mai 2006 TH 8-Tambours sans Trompettes - EMD/ABEILLE L'humour est ici au rendez vous. Une bande de potes, percussionnistes bohèmes, jouant cloches, calebasse, vibraphone et toutes sortes d'objets qui résonnent (casseroles, tambour d'eau...) invente une musique réjouissante et originale. Les instruments africains comme le balafon ou le oudou s'enchevêtrent en un amalgame tonitruant. Au premier abord, cette musique peut paraître désordonnée mais au contraire met en valeur un ensemble de sonorités subtiles et aérées. Il faut croire que le coeur de ce groupe là fait boum ! Philippe Deneuve
BATTEUR MAGAZINE N° 191 Avril 06 TH 8 : "Tambours sans trompettes" Label EMD/0601 Quatre "percutants" fous de percussions et sans doute aussi un peu collectionneurs, vu l'importance de l'instrumentarium déployé. On découvrira donc à l'écoute de ces plages les kalimbas, kalimbula, de la famille des sanza; les dunumbas qui accompagnent traditionnellement le djembé en Afrique de l'ouest; les karkabous, castagnettes de métal au son caractéristique, le oudou, cruche en terre que l'on retrouve dans différentes cultures en passant par les derboukas, cajons, calebasses, mieux connus, sans oublier les grands classiques:xylophone, vibraphone et autre glockenspiel...Bref, la totale! Tout cela est très bien joué, finement enregistré avec un son bien travaillé mais fidèle aux sonorités d'origine. Les interprètes sont virtuoses (beaux solos de claviers tout au long de l'album), solides rythmiciens, et on sent des influences bien précises comme celles de Terry Riley et la musique répétitive américaine, les rythmique africaines, bien sur le Jazz... Un groupe à découvrir, autant sur album que sur scène. Guillaume Le Vée SUR LE WEB
Corruption d’instruments, déviance de
trajectoire d’objets d’un quotidien pas comme les autres, la musique du
groupe nancéien Th8 est convaincante. Batterie, vibraphone, xylophone,
calebasses, udu, cajon, derbouka, balafon, cloches, casseroles ou sampler,
l’orchestration de « Tambours sans trompettes » laisse place à une musique
métissée, ajourée d’inspirations contemporaines, rock, funky ou jazz.
Au sujet des concerts JOURNAL DE LA HAUTE MARNE Avril 06 - Extrait d'article post concert Hot'Marne Jazz en fête Vendredi soir, TH 8 a fait un vrai tabac aux Silos Dans le cadre de la onzième édition du festival Hot Marne Jazz, les percussionnistes lorrains de TH 8 ont conquis les coeurs, les choeurs et les oreilles, en offrant un concert de qualité, vendredi soir aux Silos. Ce groupe de quatre musiciens, tous passionnés par le répertoire tellement riche et tellement peu exploité de la chanson française, n'hésitent pas à recourir à l'acoustique électronique, afin de mieux diffuser et faire partager les rythmes qu'ils ont dans la peau.... Les Lorrains du groupe TH 8 ont été très appréciés du public.... Est Républicain, novembre 2003 Lento et forte Dans un orchestre, que l'on soit mélomane ou pas, on a l'habitude d'entendre un xylophone, des cymbales, des congas, des batteries, des cloches, des balafons, des tambours.. bref, tout ce qui se frappe, et qui accompagne une musique, qu'elle soit classique, contemporaine, d'opéra ou de hard-rock. Mais on est un peu surpris lorsqu'on voit arriver sur scène des gamelles et des bidons, et tout autre objet susceptible de rendre un son. Le groupe TH8 réussit cette performance de taper, souffler, frapper, pousser ou caresser tout ce qui peut l'être, que le résultat soit harmonieux, et non pas détonant. Les nombreux mélomanes qui ont investi le théâtre samedi soir ont pu s'en rendre compte, en écoutant les compositions de ce quatuor de percussions. Le ''tintinnabuli'' cristallin de certaines mélodies a témoigné de toutes les possibilités des percussions, du lento au forte. Curieux tout de même d'avoir l'impression d'entendre une trompette, alors que le musicien souffle.. dans un tuyau d'arrosage. Le public a pu le vérifier de près, puisque le quartet est arrivé sur scène en passant par la salle. «Nous sommes quatre batteurs percussionnistes, chacun dans un groupe, et avons décidé de nous retrouver dans une formation pour donner la parole aux percussions, et montrer leurs diversités, dans des compositions qui nous sont propres. Cette fois, on met les percussions sur le devant de la scène, et non derrière », expliquent les quatre Nancéiens, Jacques Tellitocci, Charles Davot, Michel Deltruc et Jérôme Hulin. Les quatre musiciens ne cachent pas qu'ils aiment également détourner les objets de leur destination première. Aussi bidons, bouteilles, et autres boîtes de conserve retrouvent-ils une seconde vie sous les coups des compositeurs. Un disque devrait voir le jour l'an prochain.
Est Républicain en page Lunéville, novembre 2003 Un concert de bric et de broc. Des pots de yaourt accrochés avec des ficelles, des enjoliveurs pendus au plafond, des boites de conserve posées au sol, des plats en aluminium et des morceaux de bois. Un instrumentarium un peu particulier était installé, hier soir, dans un couloir de l'école des Vosges. Des objets de récupération avec lesquels trois musiciens, Jacques Tellitocci, Odile Tellitocci et Jérôme Hulin, percussionnistes confirmés, ont présenté un concert aux enfants et parents. Un spectacle d'une demi-heure, aboutissement d'un projet pédagogique de plusieurs semaines. Celui de sensibiliser les enfants à la percussion, sous toutes les formes, mais aussi à la musique contemporaine. Les six classes de l'établissement y ont été associées, soit 104 élèves. Les jeunes ont collecté de nombreux objets et à partir de fiches pédagogiques proposées par les musiciens, ont construit des modules qui ont intégré l'instrumentarium. Des ateliers, dirigés par Odile Tellitocci, ont permis aux enfants de participer à des séances d'initiation à l'improvisation et à la percussion. Ils ont appris à écouter les sons et les résonances des différents matériaux, découvert les instruments de percussions et les styles musicaux.. La représentation d'hier soir était la récompense et l'accomplissement de tout ce travail. L'instrumentarium restera d'ailleurs à sa place jusqu'à la fin de l'année. Les enfants pourront en profiter pleinement, quand ils le souhaiteront. Ce projet, qui s'inscrit dans une dynamique globale autour de la récupération d'objets, servira d'impulsion au travail de Sophie Rose, intervenante à l'école de musique, afin de mettre en place un spectacle de fin d'année. Ce soir, toujours dans ce programme de sensibilisation, le groupe TH8, quatuor de percussions, sera en spectacle au théâtre de Lunéville, à partir de 20 h 45.
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